EN BREF
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Selon une étude récente de Google, la consommation énergétique d’une requête à son IA Gemini est inférieure à celle de regarder neuf secondes de télévision. En effet, chaque prompt textuel dans les applications Gemini utilise environ 0,24 wattheure (Wh) d’énergie, comparativement aux 100 Wh nécessaires pour visionner un court extrait télévisuel. De plus, une telle requête émet 0,03 gramme de CO2 et consomme environ 0,26 millilitre d’eau, approchant l’impact d’un kilomètre en TGV ou d’un simple mail. Cette étude souligne l’importance de comprendre l’empreinte écologique des nouvelles technologies dans un contexte où la voracité énergétique de l’IA devient un enjeu majeur.
La dernière étude de Google sur la consommation énergétique de sa nouvelle intelligence artificielle, Gemini, révèle que le traitement d’une simple requête à cette IA consomme moins d’énergie que de regarder neuf secondes de télévision moderne. Ce constat soulève des questions sur l’impact environnemental du secteur technologique, notamment en ce qui concerne l’usage des ressources énergétiques. Cet article analyse en profondeur les données fournies par Google, les implications écologiques de l’IA, et la nécessité d’une transparence accrue dans le domaine de la technologie.
La consommation énergétique d’une requête à Gemini
Selon une étude menée par les chercheurs de Google, une requête à Gemini consomme en moyenne 0,24 wattheure (Wh) d’énergie. Pour contextualiser cette valeur, il est intéressant de la comparer à celle de visionner neuf secondes de télévision moderne qui représente environ 100 wattheures. Ces chiffres mettent en évidence le faible coût énergétique d’une interaction avec l’IA par rapport à des habitudes courantes de consommation énergétique.
Analyse des chiffres
Les chercheurs estiment qu’une requête à Gemini émet 0,03 gramme de CO2 et consomme environ 0,26 millilitre d’eau, soit l’équivalent de cinq gouttes. Ces données permettent de mesurer l’empreinte écologique d’une action relativement simple dans notre utilisation quotidienne des outils numériques.
Comparaison avec la télévision
La comparaison avec la télévision est particulièrement révélatrice. Regarder ne serait-ce que neuf secondes de télévision consomme une énergie bien plus significative par rapport à une seule requête à Gemini. Si l’on considère que la consommation moyenne d’énergie pour un programme de télévision est de 100 wattheures, la conclusion est claire : l’utilisation de l’intelligence artificielle, dans une certaine mesure, peut être moins gourmande en énergie que les médias traditionnels.
Les implications de ces chiffres
Les implications de cette comparaison vont au-delà de la simple consommation d’énergie. Elles soulignent un défi pour l’industrie technologique : comment minimiser l’impact environnemental tout en continuant d’offrir des services qui consomment des ressources.
L’impact environnemental de l’intelligence artificielle
Malgré l’apparente efficacité énergétique d’une requête à Gemini, l’intelligence artificielle, de manière générale, suscite des inquiétudes concernant son empreinte carbone. Des rapports indiquent que les systèmes d’IA représentent déjà environ 4 % des émissions de CO2 à l’échelle mondiale. La consommation croissante des centres de données, qui alimentent cette technologie, contribue également à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Les chiffres alarmants
Google a rapporté que ses émissions de gaz à effet de serre ont atteint 15,2 millions de tonnes de CO2 en 2024, marquant une augmentation de plus de 50 % par rapport aux chiffres de 2019. L’expansion des centres de données est en grande partie responsable de cette croissance, rendant ainsi la gestion durable de l’énergie plus cruciale que jamais.
Les défis de la transparence
Malgré les efforts de Google pour quantifier la consommation énergétique de Gemini, il reste de nombreuses zones d’ombre concernant les chiffres et la méthodologie. La compagnie n’a pas précisé ce qu’elle entend par une « requête » et n’a pas divulgué le nombre total de requêtes traitées par jour, ce qui rend difficile de mesurer l’impact général de l’IA sur la consommation énergétique.
La nécessité de standards
Les experts soulignent la nécessité d’établir des standards clairs pour évaluer l’impact environnemental de l’IA. La complexité de la mesure des empreintes écologiques des modèles d’IA est accentuée par l’absence de normes globales, ce qui complique les comparaisons entre différentes technologies et systèmes.
Les responsabilités des géants de la technologie
Face à ces enjeux environnementaux, les géants de la technologie, comme Google, ont la responsabilité d’assurer une plus grande transparence concernant leurs pratiques et leurs impacts environnementaux. L’opacité persistante sur le fonctionnement et la fabrication de ces technologies complique les recherches et les évaluations externes, rendant difficile la sensibilisation du public et les recommandations de politiques plus durables.
Vers une meilleure efficacité énergétique
Pour atténuer leur empreinte carbone, les entreprises du secteur technologique doivent explorer des moyens d’améliorer leur efficacité énergétique. Cela inclut la recherche et le développement de systèmes plus durables, l’adoption d’énergies renouvelables et l’optimisation de leurs infrastructures de centres de données.
Les données de Google sur la consommation énergétique de Gemini mettent en avant à quel point il est crucial de considérer l’impact environnemental de l’intelligence artificielle sur nos vies quotidiennes. Les chiffres présentés ouvrent un débat plus large sur la manière dont les technologies émergentes peuvent continuer à évoluer tout en respectant notre planète. En fin de compte, les avancées technologiques doivent s’accompagner d’une conscience des implications écologiques pour garantir un avenir durable.

Témoignages sur la consommation énergétique de Gemini
Selon une récente étude publiée par Google, la consommation énergétique d’une requête à Gemini est remarquablement faible. D’après les données fournies, une simple requête (ou « prompt ») consomme seulement 0,24 wattheure (Wh). À titre de comparaison, cela équivaut à moins d’énergie que celle nécessaire pour visionner neuf secondes de télévision, qui consomme environ 100 Wh. Cette révélation a suscité de nombreux avis, surtout parmi les experts en consommation énergétique.
Un ingénieur en informatique a partagé son expérience : « Il est fascinant de considérer que l’utilisation de Gemini pour obtenir des informations précises, comme des définitions ou des explications, nécessite moins d’énergie qu’une brève pause publicitaire à la télévision. Cela montre que les technologies d’IA peuvent être abordables sur le plan énergétique, en dépit des préoccupations générales sur leur impact environnemental. »
Une chercheuse en durabilité a quant à elle souligné : « Ce genre de données est crucial pour évaluer l’impact environnemental global des intelligences artificielles. Si une requête à Gemini consomme si peu, cela pourrait encourager une utilisation plus large de ces outils, tout en gardant à l’esprit que les émissions de CO2 et la consommation d’eau associées doivent également être examinées. Par exemple, chaque requête émet environ 0,03 gramme de CO2 et consomme 0,26 millilitre d’eau. »
Un passionné de technologie a également exprimé son étonnement : « Je n’aurais jamais pensé que poser une question à une IA pourrait être si peu coûteux en termes de ressources. C’est à la fois encourageant et vital pour notre compréhension des impact environnementaux du numérique. Cela encourage aussi une réflexion sur notre propre consommation d’énergie au quotidien. »
Un expert en énergie a fait part de ses réserves : « Bien que ces chiffres soient encourageants, ils ne racontent pas toute l’histoire. Les données doivent être interprétées avec précaution, et il est essentiel de considérer non seulement la demande instantanée, mais aussi la structure de l’énergie utilisée pour alimenter les centres de données qui font fonctionner l’intelligence artificielle. »